Entre tromperie et clarification, l’appellation des carburants change

Pompe biodiesel B20

Entre tromperie et clarification, l’appellation des carburants change

Au 12 octobre 2018, dans toute l’Union Européenne, les nouvelles appellations des carburants à la pompe sont entre tromperie et vérité. La tromperie concerne l’appellation du Diesel (Gasoil ou Gazole) qui devient B7 ou B10, comme “Bio”, et la vérité concerne l’indication du taux de concentration d’huile végétale issue de la déforestation et de l’agriculture ultra-intensive.

Les biocarburants bons pour la planète ?

La mode étant à la BIO, les pétroliers et les gouvernements veulent être de la fête ! Comme Volkswagen aux USA qui de 2009 à 2017 a vendu des véhicules diesel en affirmant qu’ils étaient “Green” et qu’ils ne polluaient pas, les pontes industrialo-politico-gouvernementaux préparent une sauce comparable mais à très grande échelle et sans sanctions pénales possibles ! Ils veulent vendre du carburant Diesel ou essence en le faisant passer pour une solution écologique et biologique. Le terme B7 ou B10 est trompeur, car il fait tout de suite penser à BIO qui signifie avant tout le respect de la planète et de l’environnement. Le chiffre derrière précise le taux d’huile végétale contenu dans le carburant, 7 comme 7%… Pour l’essence, E5 E10, ou E85, correspondent au taux d’éthanol qui est issu de la canne à sucre.

Les biocarburants n’ont rien de BIO et d’environnementalement bon. Ils devraient s’appeler des agrocarburants. La composition exacte des carburant en 2015 en France était : Lien gouvernement français.

Ci-contre un champs de canne à sucre au Brésil a remplacé la forêt, pour produire de l’éthanol qui sera brûlé dans un moteur à essence.

La carte du monde de la production d'huile de colza

Une culture de colza extrêmement polluante

Hors la production de ce carburant contient de l’huile de colza qui est produit de manière intensive par l’agriculture et avec des semences OGM. Les méga-parcelles de champs sont dépourvues de végétations environnante, de ce fait les nuisibles n’ont aucunes limites. L’agriculteur utilise alors avec abondance des pesticides sur ses parcelles, car il sait que son colza ira dans un carburant et non à l’alimentation humaine. La pollution des sols est donc sans limites. L’érosion de la terre continuera, et les 30 ans restant de sédiments fertiles des terres finiront assez vite au fond des océans.

 

Utiliser des terres fertiles pour nourrir les voitures ?

Alors que la population a de plus en plus de mal à se nourrir convenablement et à un prix correct, les gouvernements préfèrent nourrir les voitures qui sont sources de pollution. Cette situation est comparable à l’expression reculer pour mieux sauter, sauf que le trou qui nous sépare de l’autre rive devient de plus en plus grand, et la réussite du saut est très incertain.

Heureusement, certains pays ont décidé l’arrêt total des véhicules thermiques d’ici à 2040, ce qui sauvera une grande partie de la pollution atmosphérique et donnera une meilleure visibilités aux générations futures. Ces terres libérées reviendront à la culture de céréales pour l’Homme qui atteindra 10 milliards d’habitants si aucunes décisions n’est prise pour ralentir cette croissance. Cependant, les véhicules existeront toujours, et la culture automobile sera sans doute encore très ancrée. L’Homme est pourtant doté de jambes pour se déplacer ou pour pédaler.

Les industriels raffineurs feront tout pour vendre le maximum de carburant avant leur interdiction, par des actions marketing. Le marketing Biodiesel est prêt et n’attend que vous pour continuer à acheter des véhicules Diesel.

Le marketing Biodiesel est prêt pour le consommateur

 

L’équipe HE

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