La Terre et l’Homme

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La Terre et l’Homme

Un pas en arrière. Et si nous prenions du recul, du temps et respirions profondément les fesses dans l’herbe!
Posons-nous alors la question de pourquoi et comment l’Homme est aujourd’hui l’être que l’on connaît : organisé et intelligent.

LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

La faune et la flore sont les deux éléments que nous voyons lors d’une brève observation de la nature. L’origine de la vie émane directement d’eux.

La faune représente les espèces animales telles que les grenouilles, les oiseaux, les abeilles, les chevaux, les poissons et bien d’autres. Darwin classa aussi l’Homme dans cette catégorie, car il agit comme un prédateur dans le règne animal.

La flore est désignée pour les végétaux et certains micro-organismes. Les arbres, les végétaux à fleurs, les herbes font partie de cette catégorie. Avec la faune, ce sont deux éléments interdépendants et dont l’un ne pourrait vivre sans l’autre.

Par exemple, les abeilles participent à la fécondation de 80% des plantes à pollen. L’éléphant “sème” lui des arbres fruitiers, car il ne digère pas les graines des fruits, ces graines trouvent alors dans les bouses un puissant terreau.

La conservation de la biodiversité et le respect de la faune et de la flore sont indispensables à la vie, la vraie vie, celle de la Nature, dont l’Homme a su tirer profit.

LA RICHESSE GÉOLOGIQUE

Le sol de la Terre est riche. Riche en différents métaux, liquides et d’empreintes fossilisées de mammifères ayant vécu sur Terre.

L’Histoire de la vie sur Terre est une sorte de cataclysme périodique où des extinctions de masse par des sources naturelles (volcan, météorite, …) recréent la vie. Cette succession d’événements a eu, à long terme, un effet positif sur la biodiversité.

La puissance des éléments a permis de créer des ressources de métaux et d’énergies souterraines. Le gaz et le pétrole sont les principales. Tous les Hommes profitent pleinement de ces ressources, et s’abstenir de les utiliser, confronterait l’Homme moderne à la fin de son monde. Que faire sans énergie ou sans électricité ? L’Homme n’est pas prêt à répondre à cette question.

Ces ressources abondantes sont la source du déclin de la biodiversité, là où la Nature et l’Homme ont commencé leur acte de sécession. L’Homme vit dans l’illusion d’une planète infinie, alors qu’elle est limitée en surface et que le plafond est si bas qu’il se tient courbé.

Pour faire perdurer ces ressources, l’Homme est dans l’obligation de vivre dans l’économie matérialiste. Abandonner le modèle du fabriquer/consommer/jeter et adopter le modèle du fabriquer/partager/durer.

AUX PORTES DE LA SIXIÈME EXTINCTION

La vitesse à laquelle les changements s’opèrent sont lents et difficiles à voir d’une année sur l’autre. Pourtant, selon de nombreux scientifiques et observateurs de la biodiversité, la diminution du nombre d’individus dans les populations d’espèces et la disparition d’espèces vont à un rythme inédit depuis l’extinction des dinosaures.

Auparavant, les extinctions étaient dues à des cataclysmes naturels. Or le cataclysme que l’on vit aujourd’hui est créé par l’Homme.

Ce déclin est lié à plusieurs facteurs :

  • La surexploitation des terres et la destruction des habitats sur terre et en mer
  • La destruction des forêts vierges
  • La parcellisation des territoires par l’agriculture et l’urbanisme
  • L’exploitation forestière
  • L’extraction minière
  • La pollution de l’air, de l’eau et des sols
  • Les espèces invasives véhiculées par l’Homme
  • Les maladies et micro-organismes déplacés d’un continent à l’autre
  • Le réchauffement climatique causé par la suractivité humaine
  • La surpopulation de l’espèce humaine

Combien de temps pour changer nos comportements ?

– en 2020, tous les acteurs (Etats, magasins de grande distribution, fabricants, consommateurs, …) devront être sensibilisés quotidiennement aux objectifs de bonne conduite
– en 2030, toutes les actions pour sauver les espèces devront être en marche
– en 2050, 99% des êtres humains devront avoir changé

La surpopulation humaine

Chaque pays devra avoir des objectifs de réduction de sa population par des actions impopulaires dès 2020 :
– Taxation au delà de 1 ou 2 enfants ?
– Faire de la décroissance un axe vertueux

De nombreuses associations estiment et mesurent que l’Homme consomme plus que ce que la Terre peut produire. Global Footprint mesure qu’il faut aujourd’hui à l’Homme 1,7 Terre pour subvenir à ses besoins.

Lorsque les stocks de minéraux, d’eau douce, d’espèces et de nourritures seront épuisés, la population humaine ne pourra pas dépasser 4,4 milliards d’individus.

40% des espèces de vertébrés en danger

Depuis 1900, les territoires des espèces n’ont cessé d’être parcellisés, urbanisés et détruits. En 2015, 40% des mammifères terrestres sont en danger.

Pour les protéger, la création de parcs nationaux même en plaine (pas uniquement en montagne), là où l’Homme s’est approprié les territoires, devra être la norme.

PRENDRE CONSCIENCE DE L’URGENCE

Cette abondance a aidé l’Homme à son niveau de développement physique et intellectuel qu’on connaît aujourd’hui. Des millions ou milliards d’années ont été nécessaires à cette création naturelle, à un rythme très lent.

L’Homme moderne est ainsi passé de 5 millions d’individus, il y a 12000 ans, à 7 milliards. L’empiétement sur les autres espèces est invasif et crée aujourd’hui un déclin de la biodiversité et des espèces que l’Homme étouffe, mange ou parfois braconne.

L’espèce humaine est en danger, car la Nature décline rapidement. Or la Nature est le socle de la vie. Ce dont certains hommes ou femmes de ce monde, n’ont pas encore pris conscience.

 

Plusieurs défis attendent l’Homme :

En 2020 : arrêter tout pesticide, l’empiétement de l’urbanisme et de l’agriculture sur les terres.

En 2030 : stopper tous les gaz à effet de serre et diminuer la population globale d’humains sur la planète.

En 2085 : retrouver la population humaine de 1970.

Alors en 2100, la Nature et la biodiversité seront sauvées.

LA TERRE EST PETITE ET FRAGILE

40 075 km à la latitude zéro

Le diamètre de la Terre peut se réaliser :
– A pied en 17 mois (Mike Horn).
– A la voile en 40 jours (Trophée Jules Verne).
– 16 jours en voiture à 100 km/h (si des ponts reliaient les continents).

40 km d'ozone

L’ozone représente la couche de protection entre nous et l’espace, entre nous et les rayons solaires. Son sommet peut être atteint en :
– Un tour de périphérique à Paris (35 km).
– Un marathon (42 km).

3 730 mètres de profondeur des océans

La profondeur moyenne des océans est faible, moins de 4 km. Si nous ne voyons pas le fond, cela est sans doute dû à la tranquillité que les océans souhaitent conserver. Cela représente :
– 12 ou 13 Tour Eiffel.
– 4 ou 5 gratte-ciel Burj Khalifa.
– 30 minutes de footing.

1 parmi une infinie d'étoiles

La Terre fait partie de la galaxie et elle est infiniment petite :
– Elle tourne dans le vide au sein de son système solaire.
– Le système solaire de la Terre est 1 parmi un nombre infini dans la galaxie.
– L’Homme est comme une poussière dans cet ensemble.
– La Terre est le seul refuge des Hommes et des autres espèces.
– La Terre est comme un vaisseau naviguant dans le vide de l’espace.

La planète Terre dans la galaxie.

ILLUSTRATIONS DE LA VIE SUR TERRE

CHRONOLOGIE DES ESPÈCES et RISQUES D’EXTINCTIONS

Les espèces sont nombreuses à être apparues ou à disparaître.

Plus souvent, la vie s’est multipliée et diversifiée. La richesse des espèces a porté tout le monde vers un meilleur équilibre et une diversité croissante. L’apparition tardive de l’espèce humaine dans cette chronologie, doit la rendre consciente de l’humilité qui doit l’animer, car les autres espèces ont facilité son ascension.

Liste rouge globale des espèces menacées de l’UICN.

Liste rouge détaillée des espèces menacées de l’UICN.

LES PRÉCÉDENTES EXTINCTIONS

L’évolution des espèces a toujours été fluctuante avec quelques extinctions importantes.

La période d’extinction que nous créons aujourd’hui est sans précédent car elle n’est pas faite naturellement et de manière lente. Au contraire, elle est le fait de l’espèce humaine et de manière très rapide.

L’ESPÈCE HUMAINE

Avec 7,5 milliards d’êtres humains, l’envahissement des terres vierges et sauvages par l’Homme, conduit à la destruction des espèces, des forêts et de l’habitat des animaux.

La parcellisation des terres et l’étalement de son territoire est problématique pour sa propre survie.

LE CORAIL : TÉMOIN DES OCÉANS

Les océans sont la destination finale des pollutions. L’absorption du CO2 de l’air par l’eau augmente son acidité. Les déchets en bord de rivières et de mer tombent à l’eau. La surpêche détruit l’habitat marin des espèces. Les coraux sont en voie d’extinction.

LES ABEILLES : TÉMOINS DE LA TERRE

Les abeilles sont des pollinisateurs indispensables. Comme beaucoup de petites espèces, elles sont extrêmement vulnérables face aux produits phytosanitaires comme les pesticides. Ces produits polluent les plantes et se vaporisent dans l’air. Les abeilles sont aujourd’hui en voie d’extinction.

Que serait un monde sans abeilles ? L’Homme perdrait 1/3 de son alimentation : Vidéo.

En Chine, la pollution aux produits phytopharmaceutiques est tellement importante que les abeilles ont presque disparu. L’Homme pollinise les fleurs des vergers à l’aide d’une brosse à dents… Chaque année, environ 30% des colonies d’abeilles domestiques disparaissent !

OBÉSITÉ, CANCER, AUTISME : TÉMOINS D’UNE DÉRIVE HUMAINE

Dans son organisation, l’espèce humaine crée les polluants, les maladies et les médicaments. Ce cercle pourrait être vertueux si l’intelligence collective avait comme premier objectif de respecter la Nature. Alors, l’Homme trouverait des solutions pour que chacune de ses actions respecte ce qui ne lui appartient pas.

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des colonies d'abeilles disparaissent chaque année dans le monde
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des coraux de la grande barrière australienne sont morts
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des enfants aux USA présentent des troubles autistiques
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des vertébrés ont disparu depuis 1970