Indicateur – Le CO2 dans l’atmosphère

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Le CO2 : Gaz à effet de serre

Le CO2 est aussi appelé Dioxyde de Carbone. Il est le principal responsable du réchauffement climatique.

Plus ce gaz est présent dans l’atmosphère et plus il fera chaud sur la planète. La chaleur est un ennemi radical de toutes les espèces vivant sur la Terre. C’est pourquoi, il faut agir vite pour éviter l’irréparable pour les futures générations.

Le taux de CO2 est aussi corrélé à l’acidité des océans mais aussi du sang des mammifères. Déjà aujourd’hui, des problèmes de santé graves apparaissent pour de nombreuses espèces. Combiné aux chaleurs d’été étouffantes, aux sécheresses et aux incendies, un taux de 600 ppm de CO2 en 2070 sera létal pour une partie des populations.

UN TAUX NORMAL DE CO2 ENTRE 180 et 300 ppm

Le taux ppm de CO2 dans l’air a explosé

L’activité humaine, depuis l’ère industrielle et du charbon, contribue pleinement à l’explosion du taux qui est aujourd’hui de 411 ppm, alors qu’en 1800 il était de 280 ppm. Ce taux a augmenté sur les 10 dernières années de 2,25 ppm par an !

Ce dérapage est incontrôlé par l’Homme. Il ne maîtrise pas sa technologie et ni sa démographie. Plusieurs étapes qui ont marqué ce taux :

  • L’invention de la machine à vapeur. La première locomotive a été construite en 1804 au Royaume-Uni.
  • Le premier puits de pétrole a été foré en 1850 aux Etats-Unis.
  • La première automobile fonctionnant à l’essence en 1884 en France.
  • En 1920, premier boom démographique mondial.
  • En 1950, deuxième boom démographique mondial.
  • Depuis 1980, presque tous les foyers des pays développés ont un équipement ménager complet et au moins un véhicule.

Impact sur les êtres vivants : Le pH du sang augmente avec le CO2 inspiré

Le pH des océans s’acidifie avec l’absorption du CO2. Les mammifères réagissent de manière identique par la respiration ! Plus un être humain respire du CO2 et plus son sang s’acidifie.

Quelles sont les conséquences ? Peux-t-on prévoir le moment où l’atmosphère sera saturé de CO2, et où vivre dans l’océan et sur terre sera impossible ?

Il existe des études qui montre l’impact du CO2 sur les fonctions cognitives et les maladies sur les êtres humains. En 2023, le taux de CO2 dans l’atmosphère extérieur est de 421 ppm. Nous pouvons vivre avec un taux de 5’000 ppm comme dans une salle de concert… mais que pour quelques heures. Car l’exposition à des taux élevés nous fait ressentir groggy, c’est ce qu’on appel le “Sick Building Syndrome”, le syndrome des bâtiments malsains, typiquement un lieu de travail mal ventilé.

Il est hautement conseillé par les autorités sanitaires de ne pas dépasser un taux de 800 ppm en air intérieur. Le problème est que l’air extérieur rattrape cette recommandation basée sur des études cliniques (études scientifiques réalisée sur des êtres humains).

Historique des taux de CO2 depuis les premiers mammifères :

Evolution du CO2 dans l'atmosphère depuis les premiers mammifères

Corrélation entre le taux de CO2 inspiré et le pH du sang :

Effet du CO2 sur le pH du sang sur la santé humaine

Ce que nous pouvons retenir de ces schémas extraits d’une étude de 2020 de l’Université de Londres (ici le lien de l’étude) est la corrélation entre le CO2 et le pH du sang, tout comme avec le pH des océans que nous pourrions retrouver dans d’autres études.

Au delà de 400 ppm dans l’air, l’être humain commence à avoir des problèmes de santé (physique, mentale, cognitive) dont certains seront plus sensibles que d’autres. Ajoutez à cela le réchauffement climatique et les terribles chaleurs d’été, certains humains iront dans des comportements inadaptés de vie et ils iront tuer et incendier. La tendance actuelle est extrêmement mauvaise, tant les politiciens ne mènent aucunes actions puissantes pour inverser la tendance maintenant, nous allons donc vers le pire avec une certitude de 100%.

Une autre étude de 2019 montre plus en détail les effets du CO2 (et de l’acidification du sang) sur la santé humaine et des mammifères : ici le lien de l’étude.

Quels sont les risques avec un taux de CO2 compris entre 400 et 800 ppm ?

  • augmentation de l’acidité du sang (pH)
  • cancers
  • souffle court
  • calcification des tissus (reins et artères)
  • risques cardio-vasculaires
  • la durée de vie sera raccourcie et pourrait être plus courte que le temps nécessaire pour atteindre l’âge de procréer (l’espèce humaine est en probablement en péril)
  • troubles du sommeil
  • hypercapnie : augmentation de la pression artérielle
  • troubles neurologiques …

 

Comment réduire votre taux d’acidité dans le sang ? En supprimant les aliments et vices les plus acidifiants :

– La viande bovine, les sucres, les boissons sucrées, le café et la cigarette

 

80% de votre alimentation doit être alcalinisante pour maintenir votre équilibre acido-basique :

– des légumes de toutes les couleurs, eau, boisson à base de citron/gingembre, des œufs, …

– la viande de petits mammifères (donc pas de bœuf) et le poisson en petite quantité

 

Les symptômes en fonction de l’exposition permanente au CO2 en fonction de son niveau :

  • <300 ppm : santé physique et mentale optimale
  • >400 ppm et <600 ppm : effet léger pour certaines populations sensibles (cancer, tension, anxiété, trouble du sommeil, …)
  • >600 ppm et <800 ppm : Niveau associé au syndrome des bâtiments malsains, maux de tête, vertiges, fatigue, yeux (conjonctivite), symptômes des muqueuses nasales et respiratoires (irritation, congestion et inflammation), altération modérée de la fonction cognitive et perte de capacités intellectuelles
  • > 1000 ppm : Modifications nocives de la respiration, de la circulation sanguine et du cortex cérébral. Altération importante de la fonction cognitive y compris la fatigue. Effets rénaux chez les animaux (calcification probable). Multiplication des cancers. Comportement pulmonaire réduit et CO2 sanguin élevé. Inflammation et lésions vasculaires. Niveaux de CO2 dans le sang malsain, 15 % au-dessus de la normale. Fréquence cardiaque altérée pouvant être mortelle.

 

Extrait de l’étude “Carbon dioxide toxicity and climate change: a major unapprehended risk for human health” de 2019:


L’espèce humaine est déjà altérée dans les environnements intérieurs et cela risque de s’aggraver avec l’augmentation des niveaux extérieurs de CO2 qui contribuent à l’augmentation des concentrations intérieures. La prévalence croissante de la calcification rénale humaine pourrait être due à la population croissante qui travail dans des bureaux.
De plus, il existe des preuves que la toxicité du CO2 contribue à une gamme de problèmes de santé graves y compris le cancer, les maladies neurologiques et les troubles du sommeil, et est vécue par des individus aux niveaux ambiants actuels de CO2 qui sont maintenant 40 % plus élevés que les niveaux préindustriels. Il semble probable que la toxicité du CO2 liée au changement climatique induit par l’Homme a déjà un impact non reconnu sur la santé des populations.

Il n’y a pas que les humains qui sont en danger. Il a été démontré que les animaux ont des degrés divers de sensibilité au dioxyde de carbone. Les impacts du CO2 élevé sont encore plus importants pour les animaux à respiration aquatique que pour les animaux à respiration aérienne. En général, les animaux terrestres ont beaucoup plus de CO2 sanguin que les animaux aquatiques et peut compenser l’hypercapnie en augmentant la ventilation. Dans animaux aquatiques, la compensation par une ventilation accrue est rare et une légère augmentation du CO2 ambiant provoque une acidose hypercapnique (diminution du volume respiratoire du fait de l’augmentation de la pression artérielle). Des études ont montré que l’hypercapnie chez les poissons produit d’importants effets neurologiques, comportementaux et effets physiologiques même pour des expositions à court terme à une concentration de CO2 qui devrait être persistante dans l’océan avant l’an 2100 ; ce niveau correspondant à une concentration atmosphérique de 650 ppm de CO2.
La plupart des problèmes associés à des niveaux élevés de CO2 intérieur supérieurs à environ 800 ppm peuvent être atténuée en passant du temps à l’air frais (à l’extérieur). Les environnements intérieurs peuvent être restaurés à un niveau acceptable de CO2 avec une ventilation efficace bien que cela ne soit souvent pas atteint. La ressource disponible de l’air frais extérieur peut être la raison erronée sous-jacente pour laquelle il y a un manque de préoccupation pour la pollution et
ses effets.

De manière significative, cette ressource d’air frais pourrait ne pas être disponible à l’avenir car l’augmentation du CO2 atmosphérique associés au changement climatique pourraient dépasser le niveau de 800 ppm au cours du siècle actuel. À ce stade, il n’y aurait pas d’échappatoire extérieure aux symptômes décrits.
Dans de telles conditions d’exposition permanente, il pourrait y avoir des effets sur la santé à des niveaux inférieurs à 800 ppm.

Il faut savoir que le CO2 émis mettra 50 ans à être résorbé et absorbé par la biosphère. Afin d’éviter le cap des 600 ppm en 2070, nous devons agir radicalement maintenant pour qu’en 2030 nous ayant réduit de 95% nos émissions de CO2.

Ci-dessous la projection de tendance du CO2 dans l’atmosphère et la limite orange de 2070 à ne pas franchir. Ceci est possible que si nous agissons tous maintenant !! Sinon, la limite rouge sera atteinte très vite avant 2100 : L’air ne sera plus respirable, les glaciers et les pôles auront disparu, les forêts auront brulé.

En ville, la pollution est plus concentrée, le taux de CO2 est 20% plus élevé en fin de journée. Certaines villes de taille moyenne auront passé les 600 ppm dès 2050 ou avant. Pour protéger leur santé, le citadin devra-t-il opter pour un masque à gaz ?

Pourquoi trop peu est fait pour sauver notre planète, malgré les avertissements des scientifiques du monde entier, du GIEC, des associations et de l’ONU ?

Il est fortement probable que certaines personnes (privilégiés / initiés / commanditaires) ou conglomérats industriels souhaite faire survivre leur modèle basé sur les énergies fossiles et la croissance infinie. Ils le font en pleine conscience, ils sont intelligents. Mais leur cupidité les incite à continuer dans cette direction menant la planète à sa destruction.

Nous qui sommes leurs outils humains destinés à porter leur croissance devons : nous réveiller, nous désendetter de leurs crédits, et faire moins d’enfants afin de faire tomber la pression économique et sociétale. En effet cette pression nourrie la croissance, la hausse des prix, la compétition, et la surexploitation de la planète. Cette planète est aujourd’hui trois fois trop peuplée dans tous les pays et à bout de souffle écologique.

 

Ces privilégiés / initiés / commanditaires, et certainement les pays producteurs de pétrole, de cette “remise à zéro” de la surpopulation humaine (travailleurs qui construisent leur richesse) survivrons dans des milieux de vie artificiels afin de rebâtir petit à petit dès 2100 leur monde avec l’assistance de la robotique et de l’intelligence artificielle. Vous êtes leurs outils qui auront permis la construction de leur futur confort.

Faire moins d’enfants permettra de couper l’herbe sous le pied aux privilégiés / initiés / commanditaires du fait :

  • de la décroissance et de la déflation économique
  • de la diminution du CO2 émis
  • de la fin des mauvaises dettes d’une durée “à vie”, car le prix de l’immobilier chutera pendant 30 ans
  • d’une meilleure répartition de la richesse, où les riches seront impactés par la baisse de leur revenus / rentes
  • que les classes moyennes et populaires verront leurs revenus augmenter du fait de la meilleure répartition de la richesse. Le pouvoir d’achat augmentera naturellement par la baisse du prix de l’immobilier
  • que le fonctionnement du système financier mondial sera rebattu, et largement modifié pour financer la dépollution et la reconstruction de la biodiversité
  • que chacun aura un logement bien isolé (car il y en aura de libres, et les moins énergivores seront occupés !!)
  • que les logements (immeubles et maisons) devenus libres seront rasés pour faire place à des grands parcs partout dans les villes où la nature reviendra
  • que l’emprise foncière sur les terres sera fortement réduite et la biodiversité reviendra
  • qu’il y aura moins d’humains et donc moins de pression sur les agriculteurs qui pourront arrêter l’agriculture intensive
  • que les travailleurs auront moins de pression, alors ils aurons du temps pour prendre soin de la planète Terre.

Rappelons aussi que l’augmentation du taux de CO2 diminue le quotient intellectuel (QI). Le milieu de vie artificiel sera donc indispensable pour maintenir ses capacités intellectuelles et de décisions, et aussi pour vivre dans un milieu à température tempérée. Les privilégiés / initiés / commanditaires ont déjà prévu et construits leur bunker tout confort dans des pays encore préservés du réchauffement climatique comme la Suède ou la Nouvelle-Zélande.


Projection du CO2 dans l'atmosphère en 2100

Le CO2 est un piège à chaleur

Le premier effet de cette pollution au CO2 est de piéger la chaleur sur la planète au lieu qu’elle s’échappe pendant la nuit dans l’espace. La conséquence directe est la hausse de la température sur la planète.

Le deuxième effet est plus dramatique et il est incontrôlable. Le dépassement du seuil de non-retour qui est de 1°C supplémentaire arrivera entre 1 et 7 ans (+0,9°C en 2017). Il aura pour conséquence la fonte des terres gelées du cercle polaire et de Sibérie. La libération du méthane liée à la décomposition des matières organiques terrestres et à la fonte des hydrates de méthane (méthane sous forme gelée) sous l’océan Arctique auront pour effet de libérer une quantité énorme de méthane. Et ce gaz est 20 fois plus impactant que le CO2 sur le réchauffement climatique.

QUELQUES VIDEOS SUR LE CO2 et le Méthane (CH4)

Animation de la NASA du rôle des forêts sur la captation du CO2.

Le niveau bas du CO2 est en fin d’été à 390 ppm, puis il augmente pendant l’hiver jusqu’à 408 (au 30 avril) et il commence à redescendre au moment du printemps grâce au feuillage de la végétation. Ainsi est le cycle du CO2. Les forêts, les arbustes et la végétation sont les alliés de la planète. La destruction des forêts précipite la planète vers la surchauffe :

Animation de la NASA sur l’évolution du taux de CO2 depuis 1880.

La cartographie animée du CO2 depuis 1880 est révélatrice.  L’évolution de l’emprise humaine sur la Terre depuis les années 1970 – 1980 montre un décrochement de la capacité de la planète à capter le CO2 :

Cette vidéo montre l’imminence du problème méthane.

Ce gaz est 20x plus puissant que le CO2. Si le permafrost (pergélisol) marin et terrestre venait à fondre (ce qu’il se passe déjà), la totalité de ce gaz s’échapperait dans l’atmosphère. L’effet de serre en deviendrait encore plus puissant et ingérable, le climat serait alors à jamais bouleversé ainsi que la vie sur la planète :

LES DONNÉES SOURCES DE L’INDICATEUR : VITAL SIGNS de la NASA

Le niveau de CO2 sur la Terre depuis 400000 ans.

Le rapport I4CE de 2017 sur les gaz à effet de serre en France et dans le monde : Rapport I4CE.

TRAQUEZ LE CO2 TERRESTRE DANS LE MONDE : Climate Trace.

LE CONSTAT : LE CHARBON, PREMIÈRE SOURCE DE POLLUTION

En France en 2018, il existe 15 sites électriques EDF fonctionnant à la flamme (charbon, fioul, pétrole, gaz, turbine à combustion TAC, mixte).

Tout en connaissant le problème, la France est un acteur majeur dans la production de CO2. Il existe 4 centrales à charbon en France situées à Cordemais et Le Havre (détenues par EDF) et à Meyreuil et Saint Avold (détenues par Uniper).

EDF c'est aussi 16 centrales à charbon dans le monde, dont 5 en Chine.

Au total, Engie génère 81 millions de tonnes par an de CO2 dans le monde.

La Chine représente 48% de la production d'énergie mondiale à base de charbon ! 75% de son énergie provient du charbon.

On peut estimer le nombre de centrales à charbon en activité à environ 1500 unités rien qu’en Chine ! La question est, peut-on commercer avec des pays polluant autant tels que la Chine, l’Inde, les USA, le Japon ou la Russie ?

1910

300 ppm, base 0

1970

326 ppm, +8,5%

2020

414 ppm, +38%

2050

508 ppm, +69%