Accueil » Les faits : Les indicateurs » Indicateur – La glace des pôles
Les pôles sont l’équilibre et le métronome du climat. Grâce à eux, le rythme des saisons existe en 4 temps, avec des températures variant de manière linéaire.
La fonte des glaces, qui s’accentue depuis l’année 2000, déstabilise le rythme des perturbations et des anticyclones. La saison d’été en Europe de l’Ouest glisse doucement vers une période très chaude qui dure 6 mois au lieu de 3. Les hivers sont longs, gris et pluvieux.
Elle devrait secouer l’ensemble des terriens et des décideurs auxquels nous avons donné des responsabilités par un vote démocratique.
Or en réalité, cela ne semble pas être un point qui les intéresse tant qu’ils ont leur confort préservé. Notre survie sur notre seule planète dès la prochaine décennie n’est-elle pas une question essentielle, amenant des actions radicales ? La disparition des zones blanches causera une accélération de la hausse des températures car elles avaient la faculté de réfléchir les rayons infrarouges du soleil. Sans ce bouclier les terres devenues foncées vont absorber la chaleur et amplifier l’effet négatif des gaz à effet de serre.
Cela représente :
Deux raisons font que l’Antarctique disparaît moins vite que l’Arctique :
Pour illustrer ce que représente le volume de glace qui disparait chaque année, la NASA a réalisé une animation qui permet de prendre l’ampleur du phénomène : lien.
En Antarctique, il n’y a aucun vol commercial qui passe au-dessus. Dans l’Arctique, l’effet de serre est le même qu’au-dessus de l’Europe ou de l’Amérique. Sur l’animation de la NASA, on constate que le pôle Sud est épargné par le CO2 :
Cette vidéo montre le recul extrêmement rapide des glaces éternelles. En 10 ans (de 2001 à 2010), cette portion de l’Arctique aura autant reculé qu’en 100 ans (de 1902 à 2001). La planète vit aujourd’hui dans l’urgence climatique :
Certains touristes se réjouissent du spectacle de leur effondrement en mer. Cette triste réalité du tourisme “cataclysmique” n’est pourtant qu’un début. Les Etats semblent approuver ce genre d’activité humaine car cette activité est florissante :
Depuis 1984, les glaces qui normalement survivent sur toute l’année ont quasiment disparu en 2016 :
8 millions de km², pour le niveau minimum de la mer de Glace arctique.
4,8 millions de km², pour le niveau minimum de la mer de Glace arctique.
1 million de km², pour le niveau minimum de la mer de Glace arctique.
Une organisation libre et indépendante œuvrant pour la préservation durable des écosystèmes.