Urgence – Arbres et massifs

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Les arbres et les massifs, sources de biodiversité

Les arbres, les haies et les massifs sont à la base de la vie. Tous les mammifères, oiseaux et insectes ont besoin de cette nature pour vivre. Ils peuvent être des abris ou des sources de nourriture.

La protection des espèces sur les terres passe par une protection totale de ces écosystèmes.

LES OBJECTIFS PRINCIPAUX DE RESTRICTION

  • Supprimer les subventions pour les équipements polluants en lien avec la combustion d’énergies fossiles (cheminées, chauffages et véhicules).
  • Interdire l’abattage de tout arbre non mourant. Seul un permis peut autoriser la suppression d’un arbre.
  • Interdire l’élagage de tous arbres et arbustes du 1er avril au 30 septembre, qui correspond à la période de nidification des oiseaux.
  • Interdire la tonte des espaces verts publics en période de floraison, soit du 1er avril au 30 septembre.
  • Interdire la tonte des espaces verts par les paysagistes municipaux ou privés en période de sécheresse ou la coupe si elle est inférieure à 8 cm.
  • Interdire la commercialisation de tous les bois exotiques.
  • Pour lutter contre la déforestation en zones tropicales :
  1. Ne pas acheter de produits contenant de l’huile de palme, ne pas acheter de produits exotiques (mangues ou bananes).
  2. Ne plus utiliser de véhicules Diesel / Gasoil / B7 / B10.
  3. Limiter nos déplacements en voiture pour ne pas user les pneus (le caoutchouc est issu de l’arbre hévéa).

LES OBJECTIFS PRINCIPAUX DE DÉVELOPPEMENT

  • Mobiliser l’armée en automne et au printemps pour reboiser toutes les bordures des champs et créer des haies tampon de 3 à 5 mètres de large.
  • Mobiliser l’armée en été pour surveiller en faction les forêts sensibles aux feux déclenchés par les pyromanes.
  • Elaguer ou couper les arbres à proximité des lignes électriques THT non isolées pour éviter qu’un arbre tombe sur la ligne et déclenche l’étincelle.
  • Subventionner à 100% la reconstruction des talus, des haies et la plantation d’arbres dans les zones rurales.
  • Intégrer à la Constitution le droit de l’arbre en tant qu’être vivant.
  • Un arbre abattu doit obligatoirement obtenir un certificat phytosanitaire.
  • Pour 1 grand arbre abattu (adulte de plus de 30 ans), 100 jeunes arbres doivent être plantés pour compenser la perte de surface foliaire.
  • Replanter intelligemment avec des arbres et des arbustes variés dans toutes les zones déboisées.
  • Recréer les talus dans les zones agricoles et vinicoles.
  • Sanctuariser les zones humides.
  • Laisser la nature s’autogérer dans les villes pour développer de nouveaux écosystèmes et limiter les tontes.
  • Autoriser la tonte des espaces verts seulement sur des bandes de 1 mètre en bordure de chemin ou de route.
  • Imposer aux entreprises le principe d’éco-responsabilité en réalisant l’entretien de leurs espaces verts par un éco-pâturage.
  • Utiliser le vélo pour lutter contre la déforestation.
  • Récupérer les terres louées aux agriculteurs “intensifs” pour installer une activité de sylviculture.

LE CONSTAT

L’abattage des arbres

L’hiver est propice au tronçonnage de masse, des arbres et massifs sur les domaines publics et les parcelles agricoles. Or ce sont des abris pour les oiseaux, des protecteurs contre l’érosion des sols et des barrages naturels face aux inondations. Planter des arbres et arbustes apportera un regain de biodiversité. Combien de talus ont été rasés et combien d’arbres ont été coupés sans en replanter… ?? Le bois est une ressource naturelle qui s’épuise. Il reste 3’040 milliards d’arbres sur la planète, soit 400 par humain. Au rythme du déficit lié au déboisement qui est de 10 millions par an, dans 300 ans, il n’en restera plus aucun.

L’abattage des haies et massifs

Les haies et massifs sont indispensables à la vie de toutes les espèces. Ils sont source de nourriture et d’abris. Certaines espèces donnent des fruits et du pollen nécessaires aux abeilles, aux oiseaux et généralement à tous les insectes. Certaines haies et massifs sont persistants en hiver, ce qui garantit à la faune un abri pour y construire un nid et pour couver ses progénitures. Aujourd’hui, il semble qu’ils sont considérés comme optionnels à la nature. Les arbustes situés sur les espaces publics sont souvent rasés par les débroussailleuses afin de faciliter le passage de la tondeuse.

La destruction des talus

Les talus existent afin de créer des limites séparatives généralement sur des parcelles agricoles. Ces talus sont composés d’arbres et arbustes qui abritent un écosystème riche. Afin d’agrandir et d’augmenter l’ensoleillement des parcelles, les agriculteurs rasent les talus et revendent le bois issu des abattages d’arbres. Cette destruction n’est malheureusement pas à leur avantage, car les talus et les haies sont une protection contre l’érosion des sols, contre les insectes et maladies de leurs cultures. Plus les parcelles sont petites et constituées de talus, plus les invasions et maladies allant d’une parcelle A à B sont difficiles. L’agrandissement des parcelles rend ingérable les invasions, car il n’y a plus de limites. L’agriculteur est donc dans l’obligation d’épandre des insecticides sur l’ensemble de sa grande parcelle. Avec la petite parcelle, il n’aurait pas été nécessaire de traiter, la perte étant limitée. Le plus incompréhensible est que l’agriculteur va abattre au fur et à mesure ses arbres, mais il ne replante qu’à de très rares exceptions. Or replanter, permettrait d’assurer à lui et sa descendance, un revenu complémentaire annuel en faisant tourner son stock de bois. Les talus sont les protecteurs face aux inondations, ils retiennent les eaux, facilitent leur infiltration dans les sols et ils sont sources de biodiversité.

La destruction des zones humides

Les zones humides sont des surfaces à conquérir, à boucher pour qu’elles soient exploitables pour de la culture ou pour une construction. Une zone humide n’est pas une flaque d’eau mais un accès direct aux nappes phréatiques. C’est la porte d’entrée, le filtre naturel par lequel l’eau s’écoule. Les boucher, c’est limiter le renouvellement du stock des eaux souterraines filtrées. Malheureusement, en plus de leur niveau de plus en plus faible, elles sont polluées par l’utilisation massive des pesticides et herbicides du secteur agricole. La préservation des zones humides prévient les inondations et garantit de l’eau pour les cultures.

Les incendies de forêts

Les incendies de forêts pour des raisons d’agriculture ou de cultures sont rares, aujourd’hui, en France (ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs siècles). Cependant, dans le reste du monde, en Afrique, au Brésil ou en Indonésie, cela est courant. Les feux sont réalisés pour déboiser rapidement et réaliser des cultures illégales pour l’industrie du caoutchouc (pneus pour l’industrie automobile), de l’huile de palme (pour l’industrie agroalimentaire) ou pour des pâturages. Ces feux sont responsables d’une grande catastrophe écologique car ce sont les dernières grandes forêts vierges de la planète. Vous trouverez ci-dessous un lien vers Global Forest Watch qui recense les feux de forêts en direct sur la planète.

En 2030, la forêt amazonienne aura disparu ?

La forêt de 5,5 millions de kilomètres carrés est située sur les territoires du Brésil (65%), Pérou (13%), Colombie (10%), Bolivie, Équateur, Guyane, Guyana, Suriname et Venezuela. Même si il reste aujourd’hui environ 80% de la forêt de 1970, au rythme actuel de la déforestation de 12300 km² par an en 2016 (8000 pour le Brésil selon INPE), des feux de forêts, de la baisse des précipitations, de la fonte des glaces des Andes, et de la hausse de la température moyenne, la forêt amazonienne pourrait être ravagée dès 2030.

QUELQUES VIDEOS SUR L’ABATTAGE DES ARBRES

Vidéo sur le nombre d’arbres restant sur la planète

 

Cette vidéo de NatureVideoProduction nous montre la quantité d’arbres restant sur la Terre. Les données sont issues de satellites et de volontaires recensant au sol la densité des forêts :

Vidéo sur la population des arbres sur la Terre :

L’abattage moderne d’un arbre

 

Les arbres ont de quoi trembler. Les machines développées pour l’industrie du bois sont capables de débiter une forêt entière en une journée. A peine coupé, l’arbre est déjà presque en planches pour un magasin de meubles :

Vidéo sur l'abattage industriel des arbres :

Outil comparatif de l’IGN (Institut National de l’Information Géographique et Forestière)

 

L’IGN a mis en ligne un outil intéressant et performant afin de comparer des vues aériennes entre 1950-1965 et aujourd’hui. Nous pouvons nous rendre compte à quel point les talus, arbres et arbustes ont disparu face au rendement agricole :

Comparatif d'une parcelle agricole agrandie au détriment de la nature, la biodiversité et des écosystèmes :

Image aérienne comparative IGN

LES SOLUTIONS

Le arbres et arbustes

 

La solution primaire au problème d’abattage des arbres est de l’interdire. La surface foliaire d’un grand arbre, donc un arbre adulte d’au moins 30 à 50 ans selon les espèces, est très importante pour la captation du CO2 et la purification de l’air avec 20 kg / an de particules fines captées. La pollution de l’air provoque chaque année 67’000 décès prématurés par en an en France.

Les arbres et les arbustes ne peuvent être coupés durant la période de nidification des oiseaux. Si un arbre est abattu, il est indispensable de le justifier pour des raisons phytosanitaires. Il faut se rendre compte que pour un arbre abattu, il faut replanter 100 jeunes arbres pour compenser la perte de surface foliaire.

Solution simple 1 : Seul un permis d’abattage et certificat phytosanitaire permettront de couper l’arbre concerné sur une parcelle privée ou publique. Pour une transparence totale, seule une ONG pourrait en faire l’autorisation.

Solution simple 2 : Pour un grand arbre abattu, cent jeunes arbres doivent être plantés.

Les villes

 

Les milieux urbains sont sans doute les lieux où la tonte, le soufflage des feuilles, le tronçonnage des arbres et arbustes sont une banalité.

Pourquoi ne pas remplacer la pelouse par des milieux, qui s’autogèrent par leur biodiversité d’arbustes, fleurs et arbres ? Le soufflage des feuilles est aussi une activité hautement inefficace à cause du bruit, de la pollution, et du temps nécessaire à l’opération (on souffle, on rassemble et on ramasse), pourquoi ne pas ramasser directement avec une balayeuse ?

Solution simple : Utiliser la tondeuse manuelle (non thermique) pour créer des bandes propres en bordure d’une route et d’un chemin. Le temps économisé pour le reste de la surface permettra de ramasser les déchets avant de passer une tondeuse dessus et de récolter ceux parsemés dans la nature. Créer des espaces vivants autogérés par les arbustes, les plantes et les arbres ; l’Homme n’aurait aucune action à réaliser dessus.

Les agriculteurs

 

La difficulté du métier pousse les agriculteurs à optimiser au maximum leur travail, les centrales d’achats voulant toujours acheter moins cher, en les menaçant d’acheter des produits meilleur marché à l’étranger. Pour optimiser leurs rendements, les agriculteurs sont incités par l’Union Européenne à agrandir les parcelles agricoles en détruisant les arbres et les talus. Or cette solution n’est pas viable, car cela induit l’utilisation de pesticides et herbicides. Le bénéfice n’est que de courte durée, car dès la deuxième année, la terre des parcelles deviendra moins riche, ce qui fera baisser les rendements.

Solution simple : Les agriculteurs doivent recréer des petites parcelles protégées par des talus arborés. C’est la seule manière pour rendre leurs terres fertiles et pour que la biodiversité s’occupe des nuisibles, insectes et des champignons néfastes aux cultures. Les rapaces et les mammifères sauvages sont les seuls à pouvoir faire ce travail efficacement. Les zones humides doivent aussi être protégées afin qu’elles soient intouchables.

Les entreprises

 

L’entreprise responsable existe, mais elle est très minoritaire, et peine à peine à enrôler les autres entreprises. Or les entreprises représentent des surfaces de terres importantes. Pour l’entretien des espaces verts, elles font appel à des paysagistes qui tondent, coupent les haies et soufflent les feuilles. Leur action est souvent destructrice et bruyante. D’autres moyens existent pour limiter l’entretien de leurs espaces à moindre coût. Il suffit de proposer à des agriculteurs leurs terres pour y installer des moutons, chèvres ou brebis. La mise en place d’arbustes est alors facile car ils ne gênent plus le passage des tondeuses.

Solution simple : Mettre à disposition les terres des entreprises (ou les obliger) pour de l’éco-pâturage. L’entreprise éco -responsable aura une meilleure image et un meilleur cadre de vie.

Double avantage : Des associations peuvent replanter la zone avec des haies, arbres et fleurs variés. Et les chèvres ou brebis peuvent produire du lait pour les éleveurs afin de remplacer les laits de vaches, difficiles à digérer pour l’Homme. Le lait de vache est impropre à la consommation humaine, et tout juste bon à faire du fromage.

Bordure d'un chemin tondu partiellement pour conserver la biodiversité.

Ici à Rennes le 14/05/19, quai Robinot de Saint-Cyr.

Les villes ont un rôle majeur dans la crise écologique, elles ont un rôle de sanctuaire pour la biodiversité. Car en campagne, l’agriculture intensive a ruiné pour des décennies, la capacité de la nature à reprendre le dessus (il sera très difficile d’imposer à tous la reconstruction des talus) et les lobbies malveillants sont très implantés dans les instances (Chambres d’Agriculture, Parlements, ministères, …).

Cette photo montre que l’entretien des espaces verts peut être intelligent. Le principe est de tondre seulement une bande de 1 mètre au maximum en bordure des chemins ou des routes. Le reste est alors dédié au développement de la biodiversité car ce sont des sources de nourriture, d’abri et de reproduction des espèces.

Pour l’Homme, cette solution a l’avantage de prendre beaucoup moins de temps pour tondre (car la Nature repousse systématiquement). Les économies pour une municipalité peuvent être de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ces herbes hautes forment une barrière aux déchets, dans ce cas précis, les déchets ne peuvent pas tomber dans la rivière et les agents de nettoyage peuvent réaliser facilement leur travail. La pelouse des espaces verts collectifs doit être remplacée par un mélange de fleurs sauvages dont le principe est de laisser la biodiversité se débrouiller seule.

Le guide de la biodiversité dans les espaces collectifs de Natureparif peut donner un 1er point d’ancrage pour aller vers les bonnes pratiques écologiques.

Le principe est donc de ne jamais tondre ces zones si la biodiversité est équilibrée. Certes, les plantes vont se développer haut, la rivière sera par endroits masquée, mais l’essentiel est d’apprendre à laisser la biodiversité se développer. Dans certaines zones où la biodiversité a été déséquilibrée (surabondance de ronces), il est conseillé de semer des plantes variées, mellifères, des arbustes et des arbres.

Vidéo pédagogique de Sciences et Avenir : A qui profite la déforestation ?

Vidéo sur la traçabilité de la déforestation, pour qui, pour quoi les forêts primaires sont-elles abattues ?

LES PRINCIPAUX POLLUEURS

    • Les grandes villes.
    • Les agriculteurs.
    • Les paysagistes.
    • Les entreprises clientes ou celles qui vendent les produits causant la déforestation : Par exemple Ferrero (Nutella).
    • Les entreprises productrices :

DAEWOO INTERNATIONAL CORP et POSCO (propriétaires de 80 000 hectares de plants d’huile de palme. Responsables de 9900 hectares de déforestation entre 2015 et 2017);
Genting BHD (propriétaire de 46 000 hectares de plantations de palmier à huile en Malaisie et en Indonésie);
IJM Palme;
Rio Grande Agricola Sa (propriétaire de 450 000 ha de terres agricoles au Brésil pour la culture du soja et du bio-diesel);
Le Gouvernement polonais responsable de la déforestation de la dernière forêt primaire d’Europe pour la vente de son bois.

Source : https://www.actions-ecologiques.fr/6-entreprises-responsables-deforestation-forets/

LES HOMMES ET LES FEMMES EXEMPLAIRES POUR LA SAUVEGARDE DES ARBRES

Pierre Rabhi

Pierre Rabhi est un agriculteur, écrivain et écologiste à l’écoute la nature. Il est pleinement conscient de la valeur vivante de la nature et de ce qu’elle apporte à l’Humanité et aux écosystèmes. Le lien entre les deux est un lien de survie.

Son constat : L’inconscience de l’Homme.

Livre : Manifeste pour la Terre et l’Humanisme.

Haïdar El Ali

Face au déboisement massif de son pays, le Sénégal, il replante sans relâche. Par son influence, il a replanté en 2009 plus de 30 millions de palétuviers dans la région de la Casamance.

Son constat : Lien vidéo.

Livre : Itinéraire d’un écologiste au Sénégal.

Peter Wohlleben

Peter est un forestier allemand qui a étudié les fonctionnements de la nature et l’importance des espèces d’arbres à vivre ensemble et à se défendre ensemble. Un arbre seul est comme un Homme seul, il dépérit par sa solitude. Les champignons des forêts sont aussi des acteurs majeurs dans une forêt, ils connectent les arbres ensemble et échangent des éléments nutritifs ou protecteurs.

Son constat : Lien vidéo.

Le documentaire : L’intelligence des arbres.

Livre à mettre à disposition de toutes les administrations, forestiers et paysagistes : La vie secrète des arbres.

L’état d’Uttar Pradesh en Inde

66 millions d’arbres ont été replantés en 24 heures pour contrer le dérèglement climatique. L’Inde a pris conscience de l’urgence de la reforestation. Suite à la COP de Paris, certains États ont tenu parole en passant à l’acte.

L’ESSENTIEL DES LIENS UTILES

Identifier rapidement si un produit contient de l’huile de palme : nopalm.org.

Comparer les vues satellites 1950-1965 avec aujourd’hui : IGN.

Quelques informations essentielles sur la fonction des zones humides : ZonesHumides.org.

Liste des plantes (arbres, arbustes et fleurs) attractives pour les abeilles : Ministère de l’Agriculture.

Le guide de la gestion écologique des espaces verts : Natureparif.

Suivre l’évolution des forêts dans le monde : OpenForis.org.

La carte du monde des feux de forêts liés à la déforestation et actifs ces 7 derniers jours : GlobalForestWatch.org.
En majorité, ils ont pour origine la déforestation en Amazonie, en Afrique centrale, en Indonésie et en Russie pour la production de : bois, canne à sucre, colza, caoutchouc, huile de palme, mangue, charbon, pétrole, minerais.

LES RESPONSABILITÉS

Les êtres humains

Suffisants dans leurs actions. Il est toujours plus facile de couper que de planter. La société de surconsommation pousse l’industrie à couper de plus en plus. Les pyromanes sont aussi à l’action en période de sécheresse.

Les hommes et femmes politiques

La déconnexion des hommes et femmes politiques avec la nature est flagrante. Ils sont préoccupés par leurs carrières et leurs réélections, ce qui les inhibe.

Les entreprises et les industries

Sans contrainte de lois dures, elles ne pourront jamais par elles-mêmes s’interdire ou se limiter dans le prélèvement des arbres que la nature a mis des centaines d’années à faire grandir.

QUELQUES OUTILS POUR MIEUX COMPRENDRE L’AMPLEUR DE LA DÉFORESTATION

Image de Collect Earth par Open Foris

LA DÉFORESTATION MONDIALE

Collect Earth est un logiciel fourni par Open Foris qui permet d’évaluer la reforestation et la déforestation avec l’application de Google Earth.

Carte des incendies de forêt par Global Forest Watch

LA CARTE DES FEUX DE FORETS

Les feux de forêts légaux ou illégaux sont souvent liés à la nécessité de trouver de nouvelles surfaces agricoles pour des plantations : de cannes à sucre pour le sucre des industriels de l’agro-alimentaire, de palmiers pour l’huile de palme, d’hévéas pour le caoutchouc des pneus, de manguiers pour les mangues, … Les industries peu scrupuleuses du bois en profitent largement en rachetant les arbres coupés illégalement.

Carte de la déforestation par Global Forest Watch

LA CARTE DE LA DEFORESTATION

Partout dans les monde, les forêts disparaissent et laissent la place à un désert environnemental. À cette déforestation, s’ajoute le problème de l’agriculture avec la pollution des sols par les pesticides et herbicides et aussi de la destruction des espèces et de leurs écosystèmes.

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km2
de forêt d’Amazonie détruite en 2016
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arbres
coupés par minute en Amazonie
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année de disparition totale de l'Amazonie