Sonde d’altitude dirigeable et mesure de la pollution des avions

Trainées blanches des avions et réchauffement du climat mondial

Sonde d’altitude dirigeable et mesure de la pollution des avions

Mesurer le niveau de CO2 en altitude

Le secteur de l’aviation est un milieu opaque quant à son impact sur l’amplification du réchauffement climatique depuis les années 2000 et l’explosion du trafic aérien. Les traînées blanches créées par les avions dans la haute atmosphère ne sont pas anodines aux problèmes que nous connaissons avec la fonte des glaciers et les températures extrêmes. L’information précise des faits est primordial afin de stopper le greenwashing des compagnies aériennes et des gouvernements.

Trainées blanches des avions et réchauffement du climat mondial

Plus d’informations sur les traînées blanches :

https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/05/12/les-trainees-blanches-des-avions-contribuent-au-rechauffement-climatique_5297919_1652612.html

CONCEVOIR UN BALLON À ALTITUDE CONSTANTE

L’envoi de ballons sondes dans l’atmosphère est une chose que nous savons réaliser depuis longtemps. L’inconvénient de ce système est que le ballon monte constamment à une vitesse décroissante. La prise de mesures est difficile car le ballon monte trop vite au début. Aussi, il dérive au gré des vents d’altitude jusqu’à redescendre pour s’écraser au sol.

Dans ce projet, nous souhaitons maîtriser l’altitude et la géolocalisation du dispositif. Pour cela, un appareillage monter sur le ballon doit permettre de contrôler sa montée de façon progressive.

La direction pourrait être réalisée à la manière d’un dirigeable. En quelques sortent, cela pourrait ressembler à un drone assisté d’un ballon sonde pour atteindre 15’000 mètres d’altitude.

COLLECTER UN MAXIMUM DE DONNÉES FACE AU GREENWASHING

Les données manquent, car cette pollution en haute altitude est difficile à mesurer. Les autorités, au courant du problème climatique depuis un siècle, ne souhaite pas admettre qu’il faut agir urgemment et couper certaines branches de l’économie. L’aviation est clairement une branche dont l’humanité toute entière pourrait se passer.

Pour forcer à l’arrêt du secteur, nous devons collecter un maximum d’informations sur la pollution de la haute atmosphère due aux avions commerciaux et aux jet privés.

Le secteur se défend aujourd’hui en détournant l’attention vers l’utilisation des jets privés, problématique certes, mais minoritaire dans la pollution. En 2018, l’aviation privée représentait 2% des émissions de CO2 du transport aérien, alors qu’elle génère 10% du trafic (source Ouest-France27-28 août 2022).

Mais l’utilisation des jet privés reste très polluante si le rapporte à l’échelle de l’individu utilisateur.

D’autres sujets de greenwashing sont amenés par le secteur de l’aviation pour faire oublier les conséquences de leurs activités sur la planète :

En 2040 les avions consommeront 20% de carburants en moins, ils seront électriques ou à hydrogène… Des projections hasardeuses… sans aucunes réalité technologique de réussite future… cela permet de faire oublier un instant le problème actuel urgent de stopper la pollution. Et aussi des compensations sont faites… ce qui les autorisent à continuer de polluer ?

La planète ne peut pas supporter une flotte qui double même avec une consommation de -20% par appareil…

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/le-nombre-d-avions-dans-le-monde-devrait-doubler-en-20-ans-selon-airbus-f78994fa-0145-11ed-9acd-64e50fce31e3

L’OBJECTIF DU PROJET

L’objectif est donc de mesurer avec fiabilité, vidéos à l’appui, la pollution atmosphérique : Les composés de CO2 (dioxyde de carbone), NO3 (nitrate), CH4 (méthane), polluants PM2,5 et PM 1,0 sont à mesurer. En même temps, les données de température, taux d’humidité et d’altitude permettront de documenter avec le plus de précisions les vols de mesures. Les abords des aéroports seront aussi mesurés afin d’établir la dangerosité et l’impact sous-estimé des avions sur la santé. Une traînée blanche devra aussi être mesurée par le dispositif en la traversant dans sa verticalité.

Il ne faut pas oublier que la vapeur d’eau est le principal responsable du réchauffement climatique, mais il est naturellement présent dans l’atmosphère. Le CO2 dégagé par les activité humaine augmente l’effet de serre, le réchauffement de la planète et donc la vapeur d’eau par l’évaporation.

Les avions ont la particularité d’émettre du CO2 dans la haute atmosphère qui peut durée jusqu’à 100 ans. Mais aussi beaucoup de vapeur d’eau générée par la différence de température entre le froid de la troposphère à 11’000 mètres d’altitude (-60 °C) et la chaleur des fumées des moteurs à réaction. Ce combo CO2-vapeur d’eau a un impact amplificateur du réchauffement du climat, de la fonte des glaciers et des pôles, et in-fine des températures (sécheresses et baisse de l’albédo).

Ne prenez plus l’avion, merci.

Pour en savoir plus, direction Wikipédia.
Ou Le Monde.

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